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ce qui est valable en marketing, ne l'est pas forcement à l'école, à moins de considérer et de
Par pedagogisme, le 07.12.2018
un colloque scientifique ne réunissant que des partenaires de l'école non-mixte me semble affecté par un biais
Par Dubois, le 08.10.2015
quels sont les avantages des ecoles non mixte
Par sarah tiemele, le 03.10.2015
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Par Smithd772, le 18.03.2015
le problème avec ces enfants c'est qu'à l'école ils sont d'une toxicité irréparable. ils sont trop souvent dou
Par Serco, le 19.06.2013
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	        Date de création : 29.09.2007
	        
	        	        	Dernière mise à jour :
	        	10.04.2022
	        	
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Le processus de rupture de l’école républicaine avec elle-même peut être daté par le début de la réforme Haby, 1975, de l’aveu même de Valéry Giscard d’Estaing dans un entretien au Figaro du 16 février 2016. Pour l’ancien président de la République, il s’agissait surtout « de rendre impossible un nouveau mai 68 ». On songea même à supprimer « nationale » dans Éducation nationale. Sous couvert de modernisation, on en appela à une communauté éducative, ouverte aux humanités modernes (sic). L’idéal humaniste d’émancipation n’est même pas mentionné. Cette réforme Haby, intitulée « Pour une modernisation du système éducatif », s’accompagna d’au moins trois autres mesures fragilisant l’unité et l’indivisibilité de la République : le non-apprentissage du français lors du regroupement des populations immigrées, une décentralisation volontiers confondue avec la déconcentration et enfin l’appel à un financement privé de la dette publique. Dans ce dispositif orléaniste, il devenait essentiel que l’école instruise de moins en moins et méconnaisse le paradoxe de l’ignorant : moins j’ai de mots à ma disposition et moins je m’en rends compte, je prends conscience de mon ignorance seulement lorsque je commence à m’instruire. CQFD : un nouveau mai 68 devenait impossible ; un nouvel orléanisme triomphait, mais pendant ce temps, l’entrisme communautariste se développa dans les services publics. Mais le prix à payer fut énorme : le récit humaniste, national et républicain s’interrompit et l’esprit de grandeur s’étiola. Depuis les années 1970, notamment dans la formation des maîtres, six sophismes se développèrent [2]. Tous ces sophismes vont toujours dans le même sens : destituer l’École républicaine et cacher une injustice dont les élèves des milieux modestes pâtissent toujours. Il s’agissait de pactiser avec l’ignorance.
[2] Nous avons longuement analysé ces différents sophismes dans deux publications : Que vive l’école républicaine !, entretien avec Philippe Petit, Textuel, 1999 et Pourquoi apprendre ?, Pleins feux, 2001.