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ce qui est valable en marketing, ne l'est pas forcement à l'école, à moins de considérer et de
Par pedagogisme, le 07.12.2018
un colloque scientifique ne réunissant que des partenaires de l'école non-mixte me semble affecté par un biais
Par Dubois, le 08.10.2015
quels sont les avantages des ecoles non mixte
Par sarah tiemele, le 03.10.2015
it's a mammoth playground built of mountains, hills, lakes, rivers, valleys, woodlands,and beaches. bddafddddc
Par Smithd772, le 18.03.2015
le problème avec ces enfants c'est qu'à l'école ils sont d'une toxicité irréparable. ils sont trop souvent dou
Par Serco, le 19.06.2013
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Date de création : 29.09.2007
Dernière mise à jour :
10.04.2022
74 articles
Tous égaux oui, mais tous mauvais !
par Aquilon
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Nous finissons de délaisser le modèle de l'école latine dont nous avions hérité et que nous avons connu durant des siècles avec un succès certain, pour adopter un modèle d'école anglo-saxon construit autour d'activités et non de cours, autour de skills et non de savoirs. Skills est le terme de l'OCDE qui a été traduit par « compétences »." La suite nous la connaissons...
La réforme du collège a été votée. Dorénavant ce sera EPI pour tout le monde : comprenez Enseignements Pratiques Interdisciplinaires. On ne cherche plus à acquérir des connaissances, mais à obtenir des compétences. Il est désormais plus important de montrer sa capacité à lire un document que de connaitre Austerlitz, plus important de travailler en équipe que d'écrire un texte sans faute. Mais on peut légitimement se demander sur quel temps seront pris ces enseignements qui vont représenter 20% des heures de cours. Une fois de plus c'est la culture classique qui trinque, du moins ce qu'il en reste : le latin est la première victime collatérale réduit à une heure par semaine alors que le grec ancien a disparu depuis longtemps du collège. Qu’importe, on apprendra les stands up de Jamel Debbouze à la place. Fini les classes bilangues, terminé le français, c’est le grand nettoyage de printemps. Il faut supprimer tout ce qui peut amener à l’excellence : à défaut de vouloir niveler par le haut, on nivellera par le bas. Désormais tout le monde sera mauvais.
Ces nouveautés arrivent car il est dit que les enseignements ne passionnent pas les élèves : c'est soit qu'ils n'ont pas le niveau, soit qu'ils n'apprennent pas. Les uns devraient être en apprentissage, les autres sont les victimes d'une école qui a abandonné l'exigence. Mais on touche là au dogme du collège unique ! Il ne faut pas dire que les classements montrent que les seuls établissements produisant des résultats sont ceux qui ont conservé la sélection ; que l'élitisme français forme les seuls élèves capables de rivaliser avec les élèves coréens et asiatiques ; et encore moins affirmer que le fossé se creuse entre ces élèves et reste de la population. Avec la baisse des exigences, jamais la proportion de de fils d'ouvrier dans les grandes écoles n'a été aussi faible. Quand les plus riches peuvent s'offrir des cours à domicile, les plus pauvres sont condamnées à se contenter du niveau médiocre des programmes.
Quelle belle promesse républicaine faite par la rue de Grenelle ...
Aquilon